Conditions du contrat

La durée du bail mobilité est souple, mais pas extensible à l’infini. Elle varie de 1 à 10 mois, avec une seule possibilité de modification par avenant, sans jamais dépasser cette limite. Impossible de le renouveler ou de le reconduire : à son terme, le locataire doit libérer les lieux. Si les deux parties souhaitent poursuivre la location, elles devront signer un nouveau bail, cette fois-ci soumis aux règles de la location meublée classique.

Les mentions obligatoires

Pas de place à l’improvisation dans le contrat de bail mobilité. Pour être valide, il doit obligatoirement inclure :

  • Le nom et l’adresse du bailleur, ainsi que le nom du locataire.
  • La date de prise d’effet et la durée du bail.
  • La description du logement, incluant sa surface et ses équipements.
  • Le montant du loyer et les modalités de paiement.
  • Le motif justifiant le recours au bail mobilité (mission temporaire, formation, etc.).

Un détail important : le contrat doit préciser noir sur blanc qu’il s’agit d’un bail mobilité.

Des particularités à ne pas négliger

Contrairement aux baux traditionnels, le propriétaire ne peut pas demander de dépôt de garantie. En revanche, le logement doit impérativement être meublé et répondre aux critères de confort définis pour les locations meublées : literie, plaques de cuisson, vaisselle, etc.

Conditions pour le logement en bail mobilité

Le bail mobilité ne se contente pas de fixer des règles de durée et de contenu contractuel. Il impose aussi des exigences strictes pour le logement lui-même. Pas question de louer une chambre vide ou un studio à peine équipé. Pour être éligible, le bien doit répondre à des critères précis en matière de mobilier, de décence et de conformité réglementaire.

Un logement meublé… vraiment meublé

Pas de demi-mesure : le logement doit être entièrement meublé et équipé pour que le locataire puisse s’y installer avec ses affaires personnelles, sans avoir à acheter quoi que ce soit d’essentiel. Cela inclut :

  • Un ameublement minimum : literie complète (matelas, couette, oreillers), table, chaises, rangements.
  • Des équipements indispensables : eau chaude et froide, coin cuisine fonctionnel avec évier.
  • Des appareils électroménagers : réfrigérateur, plaques de cuisson, et autres équipements de base.
  • De la vaisselle en quantité suffisante : assiettes, verres, couverts, casseroles.
  • Du matériel d’entretien : balai, serpillière, produits ménagers.

Le locataire doit pouvoir vivre confortablement dès le premier jour, sans se soucier du moindre détail pratique.

Des critères de décence stricts

Le bail mobilité impose également le respect des normes de décence. Le logement doit donc :

  • Offrir une surface habitable minimale de 9 m² pour un occupant seul.
  • Disposer d’une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 mètres, garantissant une habitabilité décente.
  • Être en bon état d’entretien et de réparation, sans problèmes d’humidité ni dégradations majeures.
  • Proposer des équipements en bon état de fonctionnement : chauffage, éclairage, installations sanitaires.

Un logement qui ne respecte pas ces normes ne peut pas être loué en bail mobilité.

Des diagnostics techniques obligatoires

Le propriétaire doit fournir les diagnostics techniques habituels, notamment :

  • Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), pour informer le locataire sur la consommation énergétique du logement.
  • Un dossier de diagnostic technique complet, incluant le constat de risque d’exposition au plomb, l’état de l’installation électrique, et l’état de l’installation de gaz, le cas échéant.

Respect des règles sanitaires locales

Le logement doit également respecter le règlement sanitaire départemental, qui peut imposer des normes plus strictes que les règles nationales. Par exemple, certaines régions exigent une aération spécifique ou des installations sanitaires particulières.

Le bail mobilité impose un haut niveau d’exigence pour garantir le confort et la sécurité du locataire. C’est un contrat flexible, mais qui ne tolère aucun compromis sur la qualité du logement.

Conditions pour le locataire en bail mobilité

Le bail mobilité s’adresse aux locataires en mouvement. Que ce soit pour un stage, une mission temporaire ou des études supérieures, ce contrat de courte durée offre une flexibilité précieuse. Mais il ne s’applique pas à tout le monde. Pour en bénéficier, le locataire doit remplir certaines conditions.

Des situations éligibles bien définies

Pour pouvoir signer un bail mobilité, le locataire doit se trouver dans l’une des situations suivantes :

  • En formation professionnelle : pour acquérir de nouvelles compétences ou se reconvertir.
  • En études supérieures : pour les étudiants cherchant un logement temporaire.
  • En contrat d’apprentissage : alternants en formation pratique en entreprise.
  • En stage : mission courte liée à un cursus scolaire ou universitaire.
  • En engagement volontaire dans le cadre d’un service civique : pour ceux qui participent à des missions d’intérêt général.
  • En mutation professionnelle : changement de poste nécessitant un déménagement temporaire.
  • En mission temporaire dans le cadre de son activité professionnelle : intérimaires, travailleurs saisonniers ou consultants en mission ponctuelle.

Si le locataire ne correspond à aucune de ces situations, le bail mobilité n’est pas une option.

Pas de conditions d’âge ou de revenus

Contrairement à d’autres types de baux, le bail mobilité n’impose aucune limite d’âge ni exigence de revenus. Peu importe le niveau de salaire ou la situation financière du locataire.

Des justificatifs obligatoires

Le locataire doit fournir un justificatif de sa situation au moment de la signature du bail. Le motif justifiant le recours au bail mobilité doit également être mentionné dans le contrat, pour garantir la transparence.

Des droits avantageux pour le locataire

Le bail mobilité protège le locataire avec des droits spécifiques :

  • Résiliation à tout moment : le locataire peut mettre fin au contrat quand il le souhaite, en respectant un préavis d’un mois.
  • Pas de dépôt de garantie : le propriétaire n’a pas le droit de demander de caution.

Des aides disponibles pour alléger le budget

Même en bail mobilité, le locataire peut bénéficier de certaines aides financières, bien qu’elles ne soient pas toutes cumulables :

  • La garantie Visale : pour couvrir d’éventuels impayés de loyer.
  • L’Aide Personnalisée au Logement (APL) : sous conditions de ressources.
  • L’Allocation de Logement Familiale (ALF) : pour les locataires avec des personnes à charge.
  • L’Allocation de Logement Sociale (ALS) : pour les personnes aux revenus modestes.

Conclusion

Le bail mobilité offre une flexibilité précieuse à ceux qui naviguent entre études, stages, missions professionnelles ou engagements volontaires. Avec des conditions strictes mais simples, ce contrat garantit un cadre sécurisé, tant pour le locataire que pour le propriétaire. Pour qu’il tienne toutes ses promesses, mieux vaut s’assurer de respecter les conditions d’éligibilité et de bien cadrer les obligations de chacun.

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