Bail à construction : bâtir sans acheter le terrain, un levier pour investisseurs avisés

Et si vous pouviez bâtir un immeuble… sans jamais acheter le terrain ? Le bail à construction permet cela. Peu connu, il offre aux investisseurs une porte d’entrée atypique dans l’immobilier, avec un levier financier intéressant. De plus, dans certains cas, un bail professionnel peut également être envisagé pour structurer des projets à des fins commerciales. Il ne s’adresse pas à tout le monde, mais il peut changer la donne dans une stratégie patrimoniale ou pour certaines institutions. Voici ce qu’il faut en comprendre pour savoir si cela peut s’adresser à votre profil d’investisseur.

Client ImAvenir Charles
Mathieu Doliveux
Directeur associé d'ImAvenir

Comprendre le bail à construction : un outil atypique pour les investisseurs institutionnels

Quand on découvre l’univers de l’investissement immobilier, on entend souvent parler d’achat, de location nue ou meublée, parfois de SCI… mais rarement du bail à construction. Et pourtant, c’est un mécanisme juridique à part, intéressant même s’il intéresse seulement un type d’investisseurs bien précis. Voici comment il fonctionne.

Une définition encadrée par la loi

Le bail à construction figure à l’article L. 251-1 du Code de la construction et de l’habitation. En quelques mots : le bail à construction, c’est un contrat par lequel le locataire (appelé ici « preneur ») s’engage à édifier un immeuble sur un terrain qui ne lui appartient pas.

Il s’agit d’un contrat de longue durée entre 18 et 99 ans maximum. Mais surtout, ce bail confère un droit réel immobilier au preneur. Autrement dit, il peut hypothéquer ce droit, le céder, l’exploiter. Il est « locataire », mais avec des prérogatives de propriétaire sur ce qu’il construit.

Les grandes lignes à retenir

Le bail à construction repose sur une obligation essentielle : le preneur doit construire. Pas dans six mois, pas peut-être. C’est la condition même du contrat.

  • Vous construisez. Et vous entretenez les immeubles pendant toute la durée du bail.
  • Vous obtenez un droit réel immobilier, qui peut être transmis ou garanti auprès d’une banque.
  • Le bail dure entre 18 et 99 ans. Ce n’est pas un bail classique d’habitation, c’est du long terme.
  • Le bailleur doit pouvoir vendre son terrain (avoir la capacité d’aliéner).
  • À la fin, les bâtiments que vous avez érigés retournent au propriétaire du terrain. En général, sans compensation.

Ce dernier point du contrat est crucial. On construit… mais on ne récupère rien à l’échéance, sauf accord particulier. Ce n’est pas de l’enrichissement immédiat. C’est un jeu de valorisation à long terme, souvent pour des opérations plus complexes ou institutionnelles.

À ne pas confondre avec le bail emphytéotique

La confusion est fréquente. Le bail emphytéotique est un cousin du bail à construction. Même durée. Même droit réel immobilier. Même possibilité d’hypothéquer.

Mais la différence est dans l’obligation de construction.

Critère Bail à construction Bail emphytéotique
Obligation de construire Oui, c’est l’essence du contrat Non, c’est facultatif
Nature du droit Droit réel immobilier Droit réel très étendu
Objet Construire et entretenir Améliorer, faire l’aménagement, parfois construire
En fin de bail Constructions reviennent au bailleur Idem, sans indemnité

Dans un bail emphytéotique, vous pouvez construire, mais vous n’y êtes pas obligé. Le contrat vise surtout à améliorer le terrain. Dans le bail à construction, vous n’avez pas le choix : vous devez construire.

Le bail à construction, c’est un outil à envisager avec prudence, mais qui a toute sa place dans certains montages. Il vous permet de bâtir sur un terrain sans l’acheter, mais vous devez avoir une stratégie solide, car à la fin du bail, ce que vous avez construit ne vous appartient plus.

Ce n’est pas un outil à recommander pour un premier investissement immobilier. Il vaudra mieux se tourner vers la location résidentielle. Mais le connaître, c’est se donner les moyens de comprendre des mécanismes plus larges qui façonnent le marché.

Mettre en œuvre un bail à construction : qui fait quoi, et comment ?

Savoir ce qu’est un bail à construction, c’est bien. Mais le comprendre dans sa mise en œuvre concrète, c’est indispensable si vous envisagez d’investir sérieusement.

Qui sont les acteurs du contrat ?

D’un côté, il y a le bailleur. Il peut s’agir d’une personne physique, comme un particulier, ou d’une personne morale, comme une entreprise, une collectivité locale ou un organisme public. Ce qui compte, c’est qu’il puisse juridiquement céder son bien. Autrement dit : il doit être capable d’aliéner le terrain. S’il ne peut pas vendre, il ne peut pas non plus signer un bail à construction.

En face, vous avez le preneur. Peut-être vous demain. Une personne physique qui veut investir. Ou une société, une SCI par exemple. Le preneur s’engage à construire, à entretenir et à exploiter un bâtiment sur le terrain d’autrui. Il bénéficie pour cela d’un droit réel immobilier, c’est-à-dire presque comme un droit de propriété mais limité dans le temps.

Ce que le contrat doit contenir

On ne signe pas un bail à construction sur un coin de table. Le contrat doit contenir plusieurs mentions obligatoires, sans lesquelles il serait invalide. Vous devez y retrouver :

  • L’obligation claire de construire. C’est la pierre angulaire du contrat.
  • La durée exacte du bail, entre 18 et 99 ans.
  • Le montant du loyer, ses modalités de paiement, et les règles de révision.
  • Les droits et devoirs de chaque partie.
  • Les conditions de restitution du terrain et des constructions à la fin du bail.
  • Les modalités de cession ou d’hypothèque du droit immobilier du preneur.

Un détail important, souvent oublié : un état des risques naturels et technologiques doit être annexé. Séisme, inondation, pollution du sol… c’est un document réglementaire, mais utile aussi pour évaluer les enjeux du terrain.

Et même si le contrat est relativement libre sur certains aspects (les parties peuvent s’organiser comme elles le souhaitent), certaines clauses ne peuvent pas être contournées, notamment celles encadrées par le droit public ou judiciaire.

Une durée encadrée, sans surprise

Le bail à construction ne laisse pas de place au flou. Sa durée est strictement encadrée : minimum 18 ans, maximum 99 ans. Il ne peut pas être renouvelé automatiquement. Si le bail arrive à échéance et que les deux parties veulent continuer, il faut signer un nouveau contrat.

Il est possible d’ajouter dès le départ une clause de prorogation, mais la durée totale ne devra jamais dépasser 99 ans. Le législateur a fermé la porte à une prolongation illimitée. Cela vous impose, dès le départ, une vision long terme, claire et chiffrée.

Une exigence de forme

On entre ici dans le domaine du formalisme juridique. Et dans l’immobilier, c’est une sécurité plus qu’un obstacle.

Le bail à construction doit être établi par acte notarié, ou au minimum signé sous seing privé puis déposé chez un notaire. Mais surtout, pour qu’il soit opposable aux tiers. Autrement dit, pour qu’il existe juridiquement il doit être publié au service de publicité foncière.

C’est ce formalisme qui protège votre droit réel. Sans cette publication, vous pourriez avoir des ennuis : par exemple, si le terrain est vendu à un tiers ou fait l’objet d’une hypothèque non révélée.

Droits et obligations des parties

Un bail à construction, ce n’est pas un simple contrat de location. C’est un partenariat de long terme. Pendant 18, 50 ou 99 ans, bailleur et preneur vont être liés. Il est donc logique que la loi encadre précisément ce que chacun doit faire… et ce que chacun peut attendre.

Ce que le preneur doit faire

Le preneur est au cœur de la mécanique. C’est lui qui agit, qui construit, qui exploite.

  • Construire. C’est obligatoire et c’est la raison d’être du bail.
  • Entretenir. Le preneur doit maintenir les constructions en bon état. Cela comprend l’entretien courant, mais aussi les gros travaux. Le bailleur, lui, n’a pas à intervenir. Pendant toute la durée du bail, le preneur assume seul les charges.
  • Payer. Le preneur règle un loyer au bailleur. Le montant, les modalités de paiement et les éventuelles révisions sont définis dans le contrat. Ce loyer peut être symbolique ou suivre la valorisation du terrain.
  • Supporter les taxes. Impôts fonciers, taxes locales, assurance, frais d’exploitation… toutes les charges sont à la charge du preneur, y compris sur le terrain qui ne lui appartient pas.
  • Respecter les règles. C’est au preneur d’obtenir les permis, de respecter le plan local d’urbanisme, de se mettre en conformité avec la réglementation. Le bailleur ne porte pas cette responsabilité.

Ce que le bailleur doit faire

Le bailleur a un rôle plus discret. Il met à disposition son terrain et… il laisse faire.

  • Il livre le terrain au preneur dans les conditions prévues.
  • Il informe. Un état des risques naturels et technologiques doit être annexé. S’il ne le fait pas, sa responsabilité peut être engagée.
  • Il s’efface. En dehors de ces obligations, le bailleur n’a pas d’intervention à effectuer, sauf disposition contraire dans le contrat.

Autrement dit, il cède temporairement l’usage de son terrain, mais il reste propriétaire. Et à l’échéance, il récupère tout.

Ce que le preneur a le droit de faire

En contrepartie de ses obligations, le preneur détient un droit fort : un droit réel immobilier, souvent appelé droit de superficie. Il en découle plusieurs prérogatives intéressantes :

  • Il est propriétaire des constructions qu’il édifie, même si elles sont posées sur un sol qui ne lui appartient pas.
  • Il peut vendre ce droit, l’apporter à une société, le mettre en garantie (hypothèque), ou l’aménager avec des servitudes.
  • Il peut louer les bâtiments, voire le reste du terrain s’il y a de la surface disponible, dans les limites prévues par le contrat.

Ce droit s’éteint automatiquement à la fin du bail. Si rien n’est prévu autrement, le preneur perd alors la propriété des constructions. Tout revient au bailleur.

Ce que le bailleur récupère à la fin

C’est l’un des attraits majeurs du bail à construction pour le bailleur : il récupère la propriété pleine et entière du terrain et de tout ce qui a été bâti dessus, sans rien avoir à payer. En principe, aucune indemnité n’est due au preneur, sauf si le contrat l’a expressément prévu.

Il peut aussi arriver que le bail prenne fin prématurément (résiliation anticipée). Dans ce cas, les constructions reviennent également au bailleur. L’administration fiscale peut alors assimiler cela à une vente déguisée, avec toutes les conséquences fiscales que cela implique.

Avantages et intérêts du bail à construction

Le bail à construction présente des bénéfices concrets pour les deux parties. Le propriétaire valorise son terrain. Le preneur accède plus facilement au foncier. Chacun y trouve un intérêt patrimonial ou économique, sans passer par une vente classique.

Les avantages pour le propriétaire du terrain

D’abord, le bailleur conserve la pleine propriété du sol. Il n’y a pas de vente, donc pas de perte de patrimoine. Et pourtant, le terrain prend de la valeur. Comment ? Grâce aux constructions réalisées par le preneur, qu’il récupère à la fin du bail, souvent sans avoir à payer d’indemnité.

Pendant toute la durée du contrat, il perçoit un loyer. Ce revenu régulier peut être indexé sur l’inflation, ce qui le rend stable et prévisible. Il n’a rien à financer, rien à entretenir : toutes les charges liées au bien sont à la charge du preneur. Résultat : un terrain valorisé, des loyers encaissés, aucun effort financier à fournir.

Les avantages pour le preneur ou promoteur

Pour le preneur, c’est une manière intelligente d’accéder à un terrain sans l’acheter. Il peut concentrer ses moyens sur la construction et l’exploitation. Il bénéficie d’un droit réel immobilier : il est juridiquement propriétaire des bâtiments pendant toute la durée du bail. Cela lui permet de les louer, de les vendre, de les apporter en société ou de les hypothéquer.

Il profite aussi d’une grande flexibilité. Le contrat peut être rédigé sur mesure pour s’adapter au projet : activité professionnelle, logement, résidence de services… Il peut même amortir fiscalement les constructions, ce qui représente un levier d’optimisation pour une entreprise ou un investisseur aguerri.

Enfin, la durée du bail (18 à 99 ans) lui donne suffisamment de temps pour rentabiliser son investissement, même sur un cycle long.

Risques et limites à connaître

Le bail à construction reste un outil puissant… mais il n’est pas sans contraintes. Pour le bailleur comme pour le preneur, il implique des engagements sur le long terme. Mieux vaut en connaître les risques avant de se lancer.

Côté bailleur : attention à la défaillance du preneur

Si le preneur ne respecte pas ses obligations (construction, entretien, paiement du loyer), le propriétaire peut se retrouver avec un terrain bâti… mais mal entretenu ou inachevé. La restitution peut alors devenir conflictuelle, surtout si rien n’a été précisé dans le contrat.

En cas de résiliation anticipée, le bailleur récupère de plein droit la propriété des bâtiments, en principe sans indemnité. Mais si les immeubles ont de la valeur et qu’aucune clause ne prévoit ce cas de figure, même chose cela peut créer des tensions.

Enfin, l’état des immeubles à la fin du bail est une zone grise fréquente : usure normale, normes techniques dépassées, obligations mal rédigées… autant de sources potentielles de désaccord.

Côté preneur : une charge financière à bien anticiper

Le preneur s’engage sur une durée longue. Il doit assumer les coûts de construction, les travaux d’entretien, les taxes, le loyer versé au bailleur. Si le marché évolue défavorablement ou que les règles fiscales changent, la rentabilité peut en souffrir.

Autre point sensible : à la fin du bail, le preneur perd la propriété des constructions. Sauf clause particulière, il n’a droit à aucune indemnité, même si les bâtiments ont une forte valeur. Cela représente un risque réel, surtout dans des projets ambitieux.

Le preneur est aussi responsable de l’entretien. S’il néglige cette obligation, il peut être tenu de réparer le préjudice subi par le propriétaire.

Enfin, si le bail est résilié avant 18 ans, il peut être requalifié, avec à la clé un risque fiscal non négligeable.

Ce qu’il faut verrouiller dans le contrat

Pour limiter les litiges, certaines clauses sont incontournables :

  • Résiliation : prévoir les cas de rupture (amiable, anticipée, judiciaire) et leurs conséquences.
  • Entretien : détailler les obligations du preneur, les niveaux de réparations attendus, les modalités de contrôle.
  • Pénalités : intégrer des pénalités claires en cas de manquement (retard, négligence, non-respect des obligations).
  • Assurances : exiger que le preneur couvre les risques liés à la construction et à l’exploitation.
  • Sort des constructions : stipuler clairement ce qu’il advient des bâtiments à la fin du bail (transfert sans indemnité, valorisation convenue, etc.).

Régime fiscal du bail à construction

Le bail à construction repose sur une logique particulière : le preneur construit sur un terrain qui ne lui appartient pas. Cela implique un régime fiscal spécifique, qu’il faut bien comprendre avant de s’engager. Chaque partie, bailleur comme preneur, a ses propres obligations.

Côté preneur : taxe foncière et amortissement

Pendant toute la durée du bail, le preneur prend en charge la taxe foncière, ainsi que l’ensemble des impôts liés au terrain et aux bâtiments construits. C’est une charge à intégrer dans le modèle de rentabilité dès le départ.

Bonne nouvelle pour les entreprises : les constructions peuvent être amorties fiscalement. Cela permet d’étaler le coût des travaux sur plusieurs années, allégeant l’impact fiscal annuel.

Côté bailleur : revenus fonciers… et vigilance à la fin du bail

Le bailleur perçoit des loyers tout au long du contrat. Ces loyers sont imposés comme des revenus fonciers, soumis à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS) selon son statut.

À la fin du bail, les constructions reviennent au propriétaire du terrain. Sur le plan fiscal, ce transfert gratuit est parfois assimilé à un revenu foncier… mais tout dépend de la durée du bail :

  • Si le bail dure 30 ans ou plus : aucune imposition sur les constructions récupérées. Le fisc considère que le temps écoulé compense la valeur du bien.
  • Entre 18 et 30 ans : il y a une imposition, mais limitée. Le bailleur est imposé uniquement sur le prix de revient des constructions (et non leur valeur actuelle), avec une décote de 8 % par année de bail au-delà de la 18e année. Cela réduit considérablement le montant à déclarer.
  • Ce revenu peut, en plus, être étalé sur 15 ans, ce qui évite une imposition brutale à la fin du contrat.

Enfin, si le bailleur décide de revendre le terrain et les constructions après la fin du bail, il devra s’acquitter des droits de mutation habituels, ainsi que de la taxe sur les plus-values immobilières s’il réalise un gain.

Questions fréquentes sur le bail à construction

Qu’est-ce qu’un bail à construction ?

Un bail à construction est un contrat de longue durée (18 à 99 ans) qui permet à un locataire de construire sur un terrain sans en devenir propriétaire. À l’échéance, les bâtiments reviennent au bailleur sans indemnité, sauf clause contraire.

Quels sont les avantages du bail à construction ?

Le bail à construction valorise un terrain sans investissement pour le bailleur, et permet au preneur de construire sans acheter le foncier. Le bailleur perçoit des loyers et récupère les constructions à terme. Le preneur bénéficie d’un droit réel immobilier, peut amortir les constructions et hypothéquer son droit.

Quels sont les inconvénients du bail à construction ?

Le preneur supporte tous les frais, taxes et charges liés au terrain et aux constructions. À la fin du bail, il perd la propriété des bâtiments, sauf clause dérogatoire. Il existe aussi un risque de résiliation anticipée en cas de manquement.

 Comment résilier un bail à construction ?

Le bail peut être résilié à l’échéance, par accord amiable, ou par décision judiciaire en cas de manquement. La résiliation transfère les constructions au bailleur. Une clause de résiliation unilatérale est généralement invalide en raison du droit réel conféré au preneur.

Que deviennent les constructions à la fin du bail ?

Les constructions reviennent gratuitement au bailleur par accession. Le contrat peut prévoir une indemnité, une démolition ou un achat du terrain par le preneur. Aucune taxe de mutation n’est due dans ce cas.

Peut-on céder un bail à construction ?

Oui, le preneur peut céder son bail à un tiers. La cession doit être notifiée au bailleur. Le nouveau preneur reprend les obligations du contrat. Le preneur initial reste responsable jusqu’à l’achèvement des constructions.

Quelle fiscalité s’applique au bail à construction ?

Les loyers du bailleur sont imposés comme revenus fonciers. Le preneur paie la taxe foncière et peut amortir les constructions. À la fin du bail, si sa durée dépasse 30 ans, aucune imposition n’est due. Si elle est inférieure, les constructions sont imposées avec une décote de 8 % par an dès la 18e année, et l’imposition peut être étalée sur 15 ans.

Conclusion

Le bail à construction reste un outil puissant, mais exigeant. Il s’adresse à des investisseurs aguerris, capables d’anticiper les contraintes juridiques, fiscales et financières sur plusieurs décennies. Si vous débutez ou recherchez une solution plus simple et immédiatement rentable, mieux vaut s’orienter vers un modèle éprouvé : l’investissement locatif résidentiel, clé en main.

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